On va pas se mentir, ça inquiète cette Madame Irma qui tourbillonne au-dessus d’un paquet d’îles et de têtes… Moi qui me replongeais avec délectation dans les photos de la République Dominicaine d’il y a ma foi déjà presque 2 ans en attendant qu’on s’y renvole bien vite, voilà que je retombe sur un des tableaux les plus époustouflants qu’il m’ait été donné de survoler pendant notre vol de retour, quelque part entre Santo Domingo et notre escale à Miami (donc probablement d’après google map entre les Bahamas et les îles Turks et Caïques?!!). Pourvu juste que le vent se calme et que l’atlantique redevienne pacifique…
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Psychologie de comptoir à tiroirs à typhon. Ainsi font.
H-quelques heures, le vent souffle et les gouttes virevoltent alors que tombe la nuit… Neoguri arrive.
*J’ai appris une nouvelle étymologie cette semaine, je suis toute fière de la recaser, ça fait fille cultivée
PS : je triche un peu, ce sont des photos qui datent d’une dizaine de jours ! Comme quoi, y’a pas qu’les tyty qui font la pluie !
Baie d’Hạ Long
Au début, il faut avouer, j’étais un peu bougon. Je rentrais de SaPa par un train de nuit – ma foi fort confortable – arrivé à 4h du mat’ au lieu du 5h annoncé par la fille de l’agence. C’est bin la première fois que j’étais irritée d’un train en avance. Une course en motorbike dans la fraîcheur matinale pour rejoindre mon hôtel de la 1ère semaine, je somnole ensuite tant bien que mal sur une table du hall d’entrée. 8h tapante, j’étais au rendez-vous pour l’aventure suivante : un mini bus qui allait m’emmener dans la baie d’Hạ Long. Sauf que cette fois-ci, j’ai eu 45 min pour me demander si j’allais vraiment voir la mer. Mais le minibus point le bout de son nez, et c’est parti pour 3-4h de route (et ce pour seulement 160 km). Mais voilà qu’au bout de 2h, on nous arrête dans une sorte de station à touristes, 2 ou 3 hangars identiques où des jeunes demoiselles s’attellent à tisser des for-mi-dables (foooormidables…) reproductions de faux couchers de soleil parmi tout un tas d’autres babio… oeuvres d’art, 4 fois plus chères que n’importe où ailleurs, même sans négociation… Bref, une bonne demi heure plus tard, nous voilà repartis, mon siège toujours trop vertical pour pouvoir espérer piquer un petit somme. Et puis on y arrive : la mer. Un littoral sans charme, un hall qui ressemble à un départ de ferry, des centaines de touristes. Et une bonne envie de faire demi-tour.
Un petit bateau nous emmène vers notre résidence flottante des prochaines 24h, qui a une bonne tête : pas trop grand, fait de bois peint en blanc, orné de têtes de dragons… bienvenue à bord de la Papaya cruise ! Nous sommes une bonne douzaine: une jeune famille chinois, des couples tchèque, suédois, viêtnamien, des potes malaisiens… une troupe plutôt sympathique ! Et nous prenons le large…
Et voilà que peu à peu, dans la brume, les rochers se dessinent. Majestueux.
Hạ Long, ça signifie « la descente du dragon ». Parce qu’il y a fort fort longtemps, alors que le pays était envahi par la mer, un dragon a volé à leur secours, craché des pierres, ce qui a fait couler la flotte des ennemis, d’où ce paysage légendaire…
Second star to the right, and straight on till morning, je crois qu’on y est !
Et en bonus, un rocher vu de l’intérieur !Bonne journée à vous !
– en direct de Kuala Lumpur, parce que oui, je suis un peu à la bourre dans mes bavardages…